Mon premier jour à la ferme

ou plutôt mes 27 premières heures….

La ferme est au milieu de nulle part, à Outtrim dans le Victoria ( à 2h au sud de Melbourne), la première ville est à 20min en voiture, des champs, des collines, des champs, des collines et une route non pavée (comme dit le gps).

A notre arrivée, notre fermière-wwoofer ( wwoofing = concept de travail à la ferme; échange de logement et nourriture gratuits contre 4-5h de travail par jour) est absente mais nous a laissé des instructions pour notre installation. Elle a aussi précisé que sa chienne Abby serait attachée, qu’elle serait très contente de nous voir et allait probablement nous sauter dessus pour nous accueillir….heu Youpie ? ( j’aime les chiens, je n’ai pas peur, j’aime les chiens, je n’ai pas peur, etc)

Arrivée vers 16h samedi….on déambule un peu dans la propriété pour trouver notre petit bungalow et la chienne Abby. Tout va bien….elle n’a que 3 pattes (sic) ! Même pas peur ! ( bon il s’avèrera qu’elle s’est très bien adaptée à ses 3 pattes et elle court très vite mais elle est fort gentille, même si elle pue…un peu…beaucoup….le chien mouillé…).

Bon y a aussi une dizaine de poules ( et des cacas de poules partout) et un peu plus loin une vingtaine de vaches….et un taureau….mais quelle bonne idée que de faire du wwoofing ( moi, citadine, allergique aux poils et peureuse des animaux qui parlent un autre langage que le mien ! merci qui ? si, si, je dénonce, merci Julien !!

Susan, la fermière, arrive. Elle nous explique un peu le quoi comment, nous fait faire un rapide tour de loin de la propriété, ~13 hectares, et qu’il serait préférable de travailler tôt le matin pour éviter la chaleur, tôt étant vers 6h30….heu merci qui déjà ?? ( bon pas le dimanche, on a rdv à 7h45 pour départ le lendemain).

Repas à 19h avec Susan, qui nous dit que d’habitude les wwoofers sont plus jeunes….,  puis chacun dans sa chambre.

Le lendemain étant dimanche, nous accompagnons donc Susan à la coopérative de paysans et nous aidons à empaqueter divers légumes. On est arrivées en retard car il a fallu laissé passer un gros troupeau de vaches sur la route et oui, la vache est prioritaire !

De retour à la ferme, Susan nous explique ce que nous aurons à faire les prochains jours. Remettre en état ses potagers. Ca semble jouable et en plus il ne fait pas trop chaud, un petit repas, une petite sieste (c’est dimanche quand même) et hop on met gants, grosses chaussures et c’est parti. On arrache, on arrache, on retourne la terre, on nettoie et on recommence. De temps en temps, on court après les poules qui volent dans le potager mais n’ont pas le droit d’y venir….On est super efficaces pour la chasse à la poule !

3 heures plus tard, Susan nous propose de l’aider à mettre des pommes dans des bocaux…ben heu oui tentons ! et on tenta, et ce fut instructif et là aussi on a tout bien réussi, sans se faire mordre.

Et les déchets de pommes ? on va les donner aux poules….ah ben non en fait, allons plutôt les donner aux vaches…..heu est-ce vraiment nécessaire que moi, Carole, genevoise, 40 et qq années, j’aille donner la béquée à des vaches ? merci qui ?

Et si finalement, je vous dis, même pas peur, et que les vaches sont belles et que vivement demain pour recommencer ? ( avec un verre de Romarin pour faire des doux rêves)

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